Le lien entre espace de travail et productivité : quelles normes suivre ?

Article publié le 5 juin 2025
Table des matières

Comment l’espace de travail influence-t-il la productivité en entreprise ? 

L’organisation des espaces de travail n’est pas qu’une affaire de design. C’est aussi et surtout un levier stratégique pour améliorer la concentration, le bien-être et l’efficacité. 

Découvrez comment repenser vos espaces, tout en suivant les normes actuelles, pour booster la productivité de votre entreprise.

Photo de Austin Distel sur Unsplash

L’espace de travail, levier de performance

L’environnement de travail influence la performance des salariés, chaque jour. Un cadre bien pensé à un effet positif sur la productivité, la santé et le bien-être des collaborateurs. 

Des espaces adaptés améliorent le confort et créent une ambiance motivante. 

Les études prouvent qu’un salarié épanoui est plus engagé et créatif. Il est aussi moins absent, et donc plus rentable pour l’entreprise.

Les universités d’Harvard et du MIT * ont conclu qu’un salarié bien engagé est en moyenne : 

  • 31 % plus productif, 
  • 2 fois moins malade, 
  • 6 fois moins absent, 
  • 9 fois plus loyal 
  • et 55 % plus créatif.

L’espace de travail est donc capital pour bien impliquer ses salariés.

Les piliers d’un espace de travail productif

Ergonomie et confort

Concernant l’ergonomie et le confort d’un espace de travail, deux normes servent de repère.

ISO 9241-5:2024

C’est la norme qui s’applique à l’ergonomie des postes à écran. Une bonne ergonomie limite les douleurs musculaires. Elle améliore la posture, le confort et l’attention. Moins de gêne, plus de concentration et d’efficacité.

NF X 35-102

La norme recommande : 10 m2 de surface minimale par personne pour les bureaux individuels ; on gagne 1 m2 pour les surfaces partagées, soit 11 m2 par personne ; dans les open spaces ou les espaces de coworking, il est recommandé d’avoir 15 m2 par personne.

Éclairage adapté

Là encore, deux références sont à garder en tête :

  • ISO 8995-1:2025 : encadre la qualité de l’éclairage intérieur.
  • EN 12464-1 : recommande le niveau d’éclairement.

Concrètement, voilà ce qu’il faut retenir :

  • 300 lux pour les salles de réunion.
  • 500 lux pour les bureaux classiques.
  • 750 à 1000 lux pour les tâches de précision.

Une bonne lumière réduit la fatigue visuelle. Elle améliore aussi l’attention et la performance.

Quelle est la différence entre lux et lm ?

Les lux (lx) et les lumen (lm) sont deux unités de mesure liées à la lumière, mais elles mesurent des choses différentes.

  • Lm mesure le flux lumineux total émis par une source.
  • Lx mesure l’éclairement, c’est-à-dire le nombre de lumens reçus par mètre carré.

1 lux = 1 lumen/m 2

Voici quelques exemples : 

Si une pièce reçoit 800 lm répartis sur 10 m² → 80 lux.
Si la même lumière est concentrée sur 1 m² → 800 lux (donc bien plus lumineux).

Qualité de l’air et ventilation

ISO 16890 est la référence qui concerne les filtres à air.

Un air sain diminue les maladies respiratoires. Il améliore la concentration et l’état général des collaborateurs. Ventiler les espaces revient donc investir dans la productivité.

L’acoustique : un facteur clé souvent négligé

cabines acoustiques insonorisées

6 actifs occupés sur 10 se disent gênés par le bruit sur leur lieu de travail. (Source : Bruit, santé auditive et qualité de vie au travail – Enquête 2024)

Le bruit est un vrai poison pour la concentration. En bureau, le niveau sonore doit rester sous 65 dB. Mais la norme NF X 35-102 recommande plutôt 45 dB.

Trop de bruit augmente la fatigue et le stress. Les erreurs et interruptions se multiplient. La performance s’effondre avec le bruit ambiant.

Le bruit coute chaque année en France 23 milliards en temps de travail.

Les cabines acoustiques : une solution efficace

La cabine acoustique est la solution pour lutter contre le bruit ambiant dans les bureaux. 

L​​a norme ISO 23351-1:2020 évalue l’efficacité acoustique des cabines de bureau. Elle mesure l’atténuation de la voix, exprimée en décibels (DS,A). C’est la première norme dédiée aux cabines fermées ou semi-ouvertes. 

Elle offre un cadre fiable pour comparer les performances acoustiques de ces espaces : A+, A, B, C ou D.

  • La classe A+ offre une réduction du niveau de la parole de 33 décibels/dB.
  • La classe A offre une réduction du niveau de la parole de 30-33 décibels/dB
  • La classe B offre une réduction du niveau de la parole de 25-30 décibels/dB.

Ces trois classes garantissent une confidentialité des conversations tenues dans les cabines.

Les cabines Essentielle sont certifiées A. Elles offrent donc une réduction sonore de -30,3 dB. Un lieu idéal pour les appels, réunions, ou tâches sensibles.

En plus de cela, elles créent des espaces calmes, sans générer de travaux importants. 

Concernant l’éclairage, les cabines acoustiques Essentielle offrent un système d’éclairage avec spot LED variable qui permet de doser l’intensité lumineuse jusqu’à 800lm.

Avec les cabines Essentielle, vous réduisez immédiatement les nuisances sonores en améliorant le bien-être et la concentration.

Flexibilité et modularité des espaces

Le concept d’Activity-Based Working (ABW) gagne du terrain. Il s’agit d’adapter l’espace aux activités du moment.

  • Une réunion ? Un espace collaboratif. 
  • Un call ? Une cabine téléphonique. 
  • Un travail concentré ? Un poste au calme.

Les espaces deviennent flexibles et modulaires. On optimise chaque m² en fonction des besoins. On stimule la collaboration et l’agilité des équipes.

Bien-être et espaces de détente

Les entreprises doivent aussi penser au repos aussi. Zones calmes, espaces verts, coins détente : tout compte.

Ces lieux réduisent le stress et boostent le moral. Ils renforcent la satisfaction au travail et la loyauté. Un salarié détendu travaille mieux, plus longtemps.

Pour conclure :

Investir dans son espace de travail est stratégique. Chaque détail compte : posture, lumière, acoustique, air. 

Les cabines acoustiques sont une solution rapide et efficace. De plus, elles améliorent le confort sans travaux. 

C’est donc le moment d’agir en évaluant vos besoins et en aménageant des espaces de travail plus adaptés au bien-être de vos collaborateurs.

Source : 

Cameron, K., Mora, C., Leutscher, T. et Calarco, M. (2011). Effets des pratiques positives sur l’efficacité organisationnelle. The Journal of Applied Behavioral Science , 47 (3), 266-308. https://doi.org/10.1177/0021886310395514 (ouvrage original publié en 2011)